Visite d’un abattoir – témoignage

Nous publions ci-dessous le témoignage d’une personne qui souhaite rester anonyme. 

Le Jour où j’ai su

C’était en Haute Loire, la semaine avant Pâques. Un projet d’étudiants ingénieurs agronomes en 1ère année. Quand l’occasion s’est présentée d’aller visiter un abattoir, je me suis tout de suite portée volontaire. Je voulais savoir comment cela se passe. J’étais tout simplement intriguée par cette étape de « fabrication » dont on ignorait tout ou presque, même en école d’agronomie. Je dois avouer, pour les souvenirs qu’il m’en reste, que je n’appréhendais pas tellement cette visite. J’étais à peu près dans le même état d’esprit que le jour où, quelques mois plus tôt, j’avais visité une usine de fabrication de yaourts. Je me moquais même –intérieurement- d’une amie qui, elle, angoissait à cette idée.

Nous sommes en voiture, nous approchons. Nous voyons les panneaux, c’est par là. L’atmosphère change peu à peu. Je prends conscience, tardivement, que c’est à une tuerie que je vais assister, à DES tueries, à une chaîne de tueries. L’atmosphère s’alourdit. Les conversations se tarissent. Nous nous garons sur le parking. Je me demande pourquoi je suis venue. J’ai envie de fuir, tout à coup. Je ne dis plus rien. Je suis le groupe passivement. Au dehors, une odeur étrange règne, que je comprendrai plus tard comme l’odeur de la peur, l’odeur de la mort. Nous entrons. Une secrétaire nous accueille. Des gens circulent. Nous sommes dans la partie administrative de l’abattoir. Ça sent maintenant la mort à plein nez. Je repère quelques gouttes de sang sur les murs. Des ouvriers déambulent, maculés de sang, portant de grandes bottes blanches. Ils sont gros et imposants ; ils me font peur. On enfile nos tenues : charlotte, combinaison blanche, protèges-chaussures. La visite va commencer. Je n’ai encore rien vu, mais mon instinct, guidé par cette odeur de mort de plus en plus prégnante, me dit de fuir. Je ne l’écoute pas. Je suis toujours le groupe, à reculons désormais. Je laisse les autres passer devant moi. Je suis alors la dernière de la file.

La grande porte métallique s’ouvre. Le premier entre, puis le 2ème, le 3ème,… Mon tour approche. Je suis prise de panique. Je n’avance plus, je piétine. Je passe ma tête par l’entrebâillement de la porte, de sorte à entrevoir ce qui se trouve derrière elle. Et là, j’entends. J’entends les hurlements les plus horrifiants que je n’aie jamais entendus. On nous explique que ce sont les agneaux de Pâques, je n’écoute plus. Je vois les agneaux parqués ensemble entre quatre barrières métalliques, épuisant leurs dernières forces à hurler et à tenter de s’échapper, par tous les moyens. Grimpant contre les barrières, se blessant, hurlant toujours plus fort, soumis à cette odeur innommable, celle de la mort de leurs semblables, par centaines. De là où ils sont, ils voient les autres, ceux qui sont avant eux, qui sont décapités à la chaîne. Moi je ne vois pas, je suis toujours derrière la porte, je n’ai pas fait un pas de plus. Cette vision d’horreur ne dure que quelques secondes, peut-être moins. Je prends la fuite. Je fais demi-tour. Je referme la porte. Je cours. Je rends ma tenue. La secrétaire, me voyant passer, soupire : « Ah, oui, il y en a qui craignent… ». Je lui lance un regard noir. Ses paroles, empreintes d’un abominable euphémisme, raisonnent dans ma tête ; elles ne la quitteront jamais. Je sors. Je suis en état de choc, incapable de prononcer le moindre mot. Je rejoins mon amie restée dans la voiture, de qui je me moquais tout à l’heure. On pleure. Sans un mot. Pendant une éternité. On sort de voiture. On marche. Loin. Le plus loin possible. Pour ne plus sentir cette odeur. On ne s’arrête jamais de pleurer. La douleur est bien trop grande. La plaie trop profonde. Je commence, sans la savoir, la première phase d’un deuil qui sera long. Le deuil de tous les individus à qui j’ai ôté la vie en à peine 20 ans d’existence. Je n’ose même imaginer combien ils sont. Mes larmes sont intarissables.

Au bout d’une heure, peut-être deux, nous rentrons à la voiture. Les autres ont fini la visite. Nous avons rendez-vous avec le directeur de l’abattoir. On me dit de venir, que ça peut être intéressant. Je suis le groupe à contrecœur, toujours sans un mot. Tout me semble irréel autour de moi. Je ne suis plus avec eux. Je ne peux plus les regarder dans les yeux, ceux qui ont franchi la grande porte métallique, qui ont tout vu, qui savent, et que ça n’ébranle pas le moins du monde. Je ne réussis pas à écouter la discussion avec le directeur. Mes jambes fléchissent. Ma vue se trouble. Je ressens un début de malaise vagal. Je repère quelques gouttes de sang sur le mur blanc sur lequel je suis adossée ; là aussi, il y en a. Je me sens flancher. J’ai besoin d’air. Je capte quelques bribes de conversation. J’entends un collègue exprimer son étonnement d’avoir vu le directeur sur la chaîne d’abattage pendant la visite, avec les ouvriers. Et celui-ci de répondre, d’un ton détaché : « Vous avez sans doute entendu parler de sadisme animal ?… Quand il manque un employé, je vais me faire plaisir sur la chaîne… » La plaisanterie est de mauvais goût. C’en est trop pour moi. Je quitte brusquement le bureau pour m’effondrer à l’extérieur. Je ne rentrerai pas de nouveau. Je pleure, encore et encore.

Il ne m’aura suffit que d’une seconde, celle où j’ai croisé le regard d’un agneau de quelques semaines, luttant à corps perdu contre sa condamnation à mort, dans ce camp d’extermination institutionnalisé, pour retrouver ma sensibilité instinctive, celle que nous avons tous, au fond de nous, recouverte par de plus ou moins grosses couches de barricades et conventions sociales.

Aujourd’hui, presque deux ans plus tard, mon deuil est terminé. Et je suis heureuse de ne plus participer à cet obscur massacre.

 

Anonyme

Solidarité avec les poules pondeuses !

 

Le Collectif Rennais Pour Les Animaux a décidé de s’engager pleinement avec L214 pour en finir avec les élevages en cages des poules pondeuses. Ces élevages dans lesquels chaque poule a pour espace de vie l’équivalent d’une feuille A4 représentent une des formes les plus monstrueuses de l’exploitation animale. Chaque année en France, ce sont 38 millions de poules qui sont enfermées dans ces élevages. Pour elles, la vie est un enfer permanent. Parce qu’ils sont inutiles à la production d’œufs, les poussins mâles sont systématiquement gazés ou broyés à la naissance et toutes les poules sont tuées une fois qu’elles ne sont plus rentables !

PLus d’informations sur le site L214

 

Nous ne pouvons plus tolérer cette situation, les animaux doivent enfin être considérés pour ce qu’ils sont réellement : des êtres sensibles et conscients qui méritent respect et considération!

Pour nous, le combat pour fermer les élevages en cages des poules pondeuses s’inscrit dans le mouvement mondiale pour l’abolition de la viande.

Nous refusons de considérer l’amélioration de la condition animale comme un frein à l’abolition de leur exploitation. Et nous refusons tout autant de considérer la promotion de la revendication abolitionniste comme un frein à l’amélioration des conditions de vie des animaux. Opposer réformisme et abolitionnisme, c’est opposer les animaux entre eux, c’est opposer les animaux qui naissent aujourd’hui et ceux qui sont naîtront demain.

Dans les prochaines semaines et les prochains mois, nous allons donc rejoindre L214 afin que les grandes surfaces retirent définitivement les œufs de batterie de leurs rayons.

 

Le 5 fevrier 2013, l’enseigne Monoprix a annoncé qu’elle retirait les œufs de batterie de sa propre marque. Cette première victoire de L214 est considérable mais l’association continue de cibler l’enseigne : TOUS les oeufs de batterie doivent être retirés des rayons de Monoprix !

 

Chaque semaine, à Rennes, nous allons organiser des distribution de tracts devant Monoprix pour informer ces clients et continuer à mettre la pression sur la direction pour que nos revendications aboutissent.

 

En parallèle, nous allons proposer aux clients du Systeme U (Super U, Hyper U, U Express) de signer la carte-pétition pour que l’enseigne cesse de vendre des oeufs de batterie.

Pour Signer la pétition afin de « secouer Super U », c’est ici : http://www.l214.com/super-u/

 

Dans ce combat pour des êtres injustement méprisés, nous avons besoin plus que jamais de votre soutien ! Nous pouvons faire plier les grandes surfaces, nous pouvons améliorer l’existence de millions d’êtres sensibles qui ne demandent qu’à ce qu’on leur fiche la paix !

Rejoignez-nous lors de nos actions programmées et organisons ensemble de nouvelles actions !

 

Les actions déjà programmées à Rennes : 

Mercredi 9 octobre – 13h-15h : Super U Rennes Fougères (bus 1 arrêt Pain levé) –(contact : Bérénice / Nolwenn)

Nous étions 7 personnes pleines de bonne ( d’excellente même ) volonté à s’être réunis devant le Super U de la rue de Fougères, mobilisés afin de faire signer aux clients et passants des cartes exigeant le retrait des étalages du magasin, des oeufs de poules élevées en batterie.
Pendant qu’une militante enfilait un costume de poule géante, le gérant de l’enseigne est venu directement à notre rencontre, un peu nerveux : Il voulait savoir comment allait se dérouler l’action. Comme aucune émeute n’avait été prévue durant ces deux heures, il s’en est allé avec le dossier préparé par L-214 que nous lui avons remis.
« Radio Campus » avait été convié à la partie et a interviewé Bérénice entre deux signatures de cartes. Le gérant de Super U n’a pas pas souhaité quant à lui répondre aux questions des journalistes et les deux reporters ont donc interrogé des clients du magasin en mode micro trottoir.
Les retours des clients et clientes du super U étaient très majoritairement positifs.Les quelques remarques négatives de badauds grincheux n’ont pas réussi à entamer notre calme et notre ardeur à pratiquer le « tendu de stylo » qui fut couronné de succès pas moins de 96 fois!  ( donc 96 cartes de signées ! )

 Jeudi 10 octobre -18h-19h : Monoprix Centre commercial Colombia – (contact : Mathilde)

Nous étions 3 personnes ce jeudi 10 octobre, entre 18h et 19h, devant le monoprix du Centre Colombia, à distribuer des tracts d’information sur les œufs de batterie (encore) commercialisés par Monoprix, bien qu’ils aient retiré ceux de leur propre marque en avril dernier.

 Mercredi 16 octobre – 17h30-18h30 : Monoprix Galeries Lafayettes – (contact : Laura)

 Mercredi 23 octobre 13h-15h :  U express Place Hoche – (contact : David)

Mercredi 23 octobre, Le CRPA était présent devant le U Express de Place Hoche pour revendiquer le retrait des oeufs issus des élevages en cage. En 2h et malgré la pluie, près de 80 clients de l'enseigne ont signé une carte pétition invitant Sytème U à stopper la vente de ces produits de la souffrance

Mercredi 23 octobre, Le CRPA était présent devant le U Express de Place Hoche pour revendiquer le retrait des oeufs issus des élevages en cage. En 2h et malgré la pluie, près de 80 clients de l’enseigne ont signé une carte pétition invitant Sytème U à stopper la vente de ces produits de la souffrance

 Mercredi 23 octobre 18h30-19h30 : Monoprix Centre Commercial Colombia – (contact : Mathilde)

 Lundi 28 octobre 10h-11H :  Monoprix Centre commercial Colombia

 Mercredi 30 octobre 13h-15h : super U Rennes Fougères (bus 1 arrêt Pain levé) –(contact : Laura) 

Nous étions 6 militants en début d'après midi. La fréquentation du magasin a été très calme pendant ces 2 heures, nous avons quand même réussi à attirer l'attention de passants, à informer les clients de Super U sur les conditions que subissent les poules pondeuses. Nous avons rassemblé une soixantaine de signatures.

Nous étions 6 militants en début d’après midi.
La fréquentation du magasin a été très calme pendant ces 2 heures, nous avons quand même réussi à attirer l’attention de passants, à informer les clients de Super U sur les conditions que subissent les poules pondeuses. Nous avons rassemblé une soixantaine de signatures.

lundi 4 novembre 11h-12h : Monoprix  Colombier (contact : David)

Mercredi 6 novembre 17h30-19h30 : super U Beauregard (contact : Nolwenn)

Nous étions 5 militants devant le Super U de Beauregard ce mercredi 6 novembre pendant 2 heures, nous avons pu récolter 147 signatures et avons reçu un bon accueil des clients du magasin en général.

Nous étions 5 militants devant le Super U de Beauregard. Pendant 2 heures, nous avons pu récolter 147 signatures et avons reçu un bon accueil des clients du magasin en général.

Mercredi 13 novembre 18h-19h : Monoprix Galeries Lafayettes (contact : Mathilde)

Samedi 16 novembre 14h-16h : Super U boulevard de Verdun (contact : Romain)

Samedi 20 Novembre, de 14h à 16h nous étions 5 personnes réunies devant le Super U du Boulevard de Verdun. Le gérant du magasin étant absent, c'est avec le responsable du rayon "frais" que nous nous sommes entretenus. Il nous a indiqué que les oeufs de poules de batterie se vendaient moins que les oeufs bio, les clients étant plus attentifs selon lui, à l'origine des produits. Nous lui avons remis le dossier fourni par L214 qu'il transmettra au gérant. A noter une discussion intéressante avec une personne ouverte sur la question de l'exploitation animale de façon globale. Il est en effet particulièrement intéressant de pouvoir pousser le débat lorsque l'occasion se présente. 65 signatures ont ainsi été recueillies durant cette séance.

Samedi 20 Novembre, de 14h à 16h nous étions 5 personnes réunies devant le Super U du Boulevard de Verdun.
Le gérant du magasin étant absent, c’est avec le responsable du rayon « frais » que nous nous sommes entretenus. Il nous a indiqué que les oeufs de poules de batterie se vendaient moins que les oeufs bio, les clients étant plus attentifs selon lui, à l’origine des produits. Nous lui avons remis le dossier fourni par L214 qu’il transmettra au gérant.
A noter une discussion intéressante avec une personne ouverte sur la question de l’exploitation animale de façon globale.
Il est en effet particulièrement intéressant de pouvoir pousser le débat lorsque l’occasion se présente.
65 signatures ont ainsi été recueillies durant cette séance.

Lundi 18 novembre 18h-19h : Monoprix Colombier (contact : David)

Mercredi 20 novembre 17h30-19h30 : Super U rue de la chalotais (contact : Romain) – action annulée à cause de la pluie.

 N’hésitez pas à nous contacter par mail [animalisterennes@gmail.com] ou sur Facebook [Collectif Rennais Pour les Animaux] pour participer !

Journée pour la fermeture des abattoirs

Le samedi 28 septembre 2013, dans le cadre de la Semaine Mondiale d’actions pour l’Abolition de la Viande (SMAV), cinq collectifs de l’ouest – le Collectif Nantais Pour les Animaux (CNPA), nea (Non à l’Exploitation Animale), le KOala (Kollectif d’Action pour la libération animale), Animal Destiny et le Collectif Rennais Pour les Animaux (CRPA)- se sont mobilisés ensemble pour une journée d’actions se déroulant à Rennes (35000).

La journée s’est déroulée en plusieurs étapes :

Le matin, un happening place de la mairie à Rennes, avec un compteur chiffrant le nombre d’animaux tués dans les abattoirs durant une heure, nous arrivons à 7 200 000 en 60 minutes ! Un triangle d’une trentaine de personnes s’était également formé à côté les militants portant des images d’abattoirs afin d’interpeller les passants sur la réalité de ces lieux de mort, ainsi qu’une banderole « Fermons les abattoirs » ont pu clairement afficher notre message. Lors de ce happening, nous avons pu compter une centaine de personnes présentes et intéressées par le sujet.
Le midi, nous avons organisé un pique nique végétalien au parc du Thabor avec environ une soixantaine de participants, dans la bonne humeur et la convivialité.
L’après midi, le documentaire “Adieu, veau, vache, cochon, couvée” de B.Limare a été diffusé à la maison internationale de Rennes, suivi d’un débat « et si on abolissait la viande ? ». La projection a attiré plus de 80 personnes y compris des personnes non végétariennes présentant un intérêt pour la condition animale et  ayant souhaité se renseigner, ce qui a conduit à un débat riche en informations et dans le respect de chacun.
Le soir, une cantine végane et des concerts se sont déroulés à l’ElabOratOire avec trois groupes programmés : Freak Magnet (Riot Grrrls), Minia Zavout (Duo Noise) et Selecta Twica (Vegan Dub).

Le bilan de cette journée, très positif, nous encourage à poursuivre les collaborations entre les différents collectifs de l’ouest.
Sur le blog de nea, un petit passage sur Hit West : ici.

 

Action Stop Vivisection jeudi 1er et vendredi 2 août

Expérimenter sur les animaux, c’est les accabler de maux qui ne les concernent pas

Nous prévoyons deux prochains stands pour promouvoir l’initiative européenne Stop Vivisection, laquelle propose à la commission européenne d’adopter un cadre législatif visant à mettre fin aux expérimentations sur les animaux.

Les stands auront lieu Place de la mairie à Rennes le jeudi 1er août de 16h à 18h et le vendredi 2 août de 15h30 à 17h30.

N’hésitez pas à nous rejoindre pour nous prêter main forte, ou vous informer sur l’initiative, l’expérimentation sur les animaux, ou le collectif.

 

Vous pouvez toujours signer en ligne, si ce n’est pas fait, en cliquant ici.

à bientôt !

28.09 Journée pour la fermeture des abattoirs

Le samedi 28 septembre 2013 à Rennes : Évènement pour la fermeture des abattoirs et la fin de l’exploitation animale.

Il est grand temps de revendiquer haut et fort l’abolition de l’esclavage des animaux, l’abolition des pratiques qui leur causent les plus grands torts : l’élevage, la pêche et l’abattage.
On estime que chaque année dans le monde, ce sont ainsi 60 milliards d’animaux terrestres et plus de 1000 milliards de poissons qui sont tués sans nécessité, soit environ 160 millions d’animaux terrestres et 3 milliards de poissons tués chaque jour.

 

Programme (sous réserve de modification)
à 11h30 (RDV à 10h30)
Happening, place de la mairie

à partir de 13h
Pique-nique, parc du Thabor

à 15h30
Documentaire “Adieu, veau, vache, cochon, couvée” de B.Limare suivi d’un échange, Maison Internationale de Rennes, 7 quai Chateaubriand

à partir de 19h30
Cantine végane et concert des Freak Magnet & Minia Zavout, l´ÉlabOratOire, 48 bd Villebois Mareuil

Le blog de cette journée :
http://stopabattoirs2809.tumblr.com/

L’évènement Facebook de la journée :

https://www.facebook.com/events/183086755198841/

Le site de la marche pour la fermeture des abattoirs :
http://fermons-les-abattoirs.org/

Le site de l’abolition de la viande :
http://abolir-la-viande.org/

Le site des Semaines Mondiales pour l’Abolition de la Viande :
http://www.meat-abolition.org/fr/

 

 

Chaque participation est la bienvenue !

Par ailleurs, si vous souhaitez imprimer des tracts et / ou des affiches afin de diffuser l’annonce de la journée, les voici :

Les versions qui seront les plus largement diffusées (affiche en couleur et tract en noir et blanc) Affiche 28.09 // tract 28.09

D’autres versions disponibles  : Tract 28.09 couleur // tract 28.09 N&B // Affiche 28.09 N&B

Les collectifs et associations participant à l’organisation de la journée : nea, animal destiny, le collectif nantais pour les animaux, KOALA (Kollectif d’Action pour la Libération animale), le collectif rennais pour les animaux.

Action de protestation contre « la ferme en ville » – vendredi 14 juin 2013

Nous étions un peu plus d’une dizaine de militants ce vendredi à protester contre l’installation de « la ferme en ville », place de la mairie.

Cet évènement qui a lieu tous les trois ou quatre ans a pour objectif de reconnecter les citoyens à la vie rurale en faisant découvrir aux visiteurs la manière dont les animaux sont exploités. Festival du cynisme, « la ferme en ville » n’hésite pas à présenter à côté de chaque espèce présentée un stand « grillades » associé. Si cette volonté de « transparence » a pu choquer les passants, elle en reste partielle, tout autant que partiale : rien n’est dit de la conscience des animaux, ni de leur souffrance. On ne parle pas de la séparation nécessaire de la vache et de son petit pour la fabrication du lait, ou du broyage des poussins du « mauvais sexe ».

Les textes clamés rappelaient la réalité de l’élevage industriel et de toute exploitation animale, incompatible avec le « bien-être » pourtant mis en avant. Un tract avait été rédigé spécialement pour l’occasion (voir les images), complété par le tract « fermons les abattoirs » (disponible ici).

Les quelques réactions négatives obtenues n’ont pas amoindri le bon accueil général de notre manifestation. La réalité de l’élevage est sans doute plus facilement appréhendable quand elle se trouve directement sous nos yeux…

Un premier tractage avait été réalisé le jour précédent aux abords de la place de la mairie, recevant également un bon accueil et ayant pu engendrer quelques discussions.

Mobilisation contre les rafles des chiens des personnes vivant dans la rue – SAMEDI 8 JUIN à RENNES, 15h30, STE-ANNE

Vendredi 31 mai, sur l’esplanade de Charles De Gaulle la police a de nouveau embarqué (cela est régulier : le journal parle du 15 mars 2013 et du 27 juin 2012) à la fourrière 8 chiens de personnes vivant dans la rue.

Voici l’appel à manifester que nous avions diffuser:

POUR EN FINIR avec les Rafles des Chiens de SDF !!!

Vendredi dernier, sur l’esplanade de Charles De Gaulle la police a de nouveau embarqué à la fourrière 8 chiens de personnes sans domicile fixes.
La raison officielle ? Un arrêté municipal de 2004 interdit les regroupements de personnes avec des chiens sous prétexte de sécurité. En réalité, fidèle à son plan de métropolisation et d’embourgeoisement du centre (gentrification), la mairie « socialiste » de Rennes cherche à faire fuir les « punk à chiens » de la ville.

Seulement, en tant que citoyens, nous ne pouvons pas tolérer une telle politique qui relève d’un mépris profond des populations marginalisées et des animaux. Les chiens, contrairement à ce qui peut être dit, risquent d’être euthanasiés une fois embarqués ! Les responsables des chiens n’ont pas les moyens de payer la rançon à la fourrière (89 euros par chien)… S’en prendre aux animaux (c’est à dire aux plus faibles) de la sorte pour régler des prétendus problèmes sociaux, c’est faire une politique lâche et dégueulasse !

Nous appelons le pouvoir local à faire preuve de raison et de compassion en libérant immédiatement les chiens et en supprimant l’arrêté municipal du 27 juillet 2004.

Nous invitons toutes les personnes et collectifs préoccupés par la situation de ces individus humains et non-humains à rejoindre la Manifestation samedi 8 juin, départ 14h à Sainte-Anne. Les objectifs sont clairs : libération des chiens et abandon de la politique locale de répression des personnes vivants dans la rue !

N.B. La manifestation a été  repoussée à 15h30 pour permettre l’hommage à Clément Méric, militant antifasciste assassiné par des membres de l’extrême droite radicale 3 jours plus tôt ( voici le communiqué  [http://actionantifasciste.fr/2013/06/partisans-un-antifa-tue-a-paris/] et ce qui ce passe à Rennes [http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/] )

Et l’arrêté en question :

Le regroupement de chiens occasionnant, par leur importance numérique, un trouble à la sécurité, à la salubrité, la tranquillité ou l’ordre public est interdit […(dans le centre-ville et dans les parcs)]

Les personnes vivant dans la rue, au delà de l’aspect pratique d’être accompagnées d’un ou plusieurs chiens face à une ville de plus en plus hostile, entretiennent aussi une relation particulière avec leurs compagnons. L’arrêté de 2004 les cible donc. Par ailleurs, d’autres arrêtés visent les personnes qui vivent dans la rue en réprimant des comportements « déviants » (qui au delà d’éventuelles nuisances, rendent moins « attractives » les zones commerciales).

Et les chiens dans tout ça ? notre société ne considère pas les chiens pour eux-même. Dans ce cas particulier, la relation entre chiens et humains est instrumentalisée. Ce type d’opération policière leur fait subir un stress conséquent, les prive de repères, avec le risque d’être tué si les frais de fourrière ne sont pas réglés et si les animaux sont considérés comme non adoptables.

Le Collectif Rennais Pour les Animaux lutte pour libérer les animaux des oppressions dont ils / elles sont victimes, l’abolition du statut de propriété des animaux et la reconnaissance de leurs droits fondamentaux.

Le CRPA défend l’idée de libération animale indissociable de la libération humaine. D’une part, le collectif souhaite ici une réelle prise en compte des animaux dans la ville, notamment par des lieux et dispositifs d’accueils adaptés aux chiens accompagnant les humains. D’autre part, le collectif appelle à soutenir les initiatives de lutte contre les politiques de répressions sociales. C’est pourquoi, nous soutenons la revendication contre l’arrêté municipal du 27 octobre 2004 .

L’événement facebook : https://www.facebook.com/events/440665106030105/

Ce samedi 8 juin, nous étions une petite centaine de personnes à manifester contre l’arrêté du 27 octobre 2004 autorisant la police à emmener les chiens des personnes vivant dans la rue. La manifestation réunissait les personnes auxquelles les compagnons canins ont été enlevés, des personnes de l’organisation Action Contre le Fascisme, du Collectif Rennais Pour les Animaux, de l’association Dogues-allemands-sans-famille (qui a pris en charge les frais de fourrière réclamés pour revoir les chiens) et sympathisant-e-s dont des militants du CLAR. La manifestation s’est déroulée dans la bonne humeur. Un tract reprenant les informations citées plus haut a été distribué. Parmi les symboles de cette action, les manifestants ont brandit le drapeau « Libération Animale, Libération Humaine ». Les chiens devraient être libérés le 13 juin mais l’arrêté est toujours en vigueur… il ne s’agit donc pas d’une vraie libération mais d’un sursis.

N.B. : le 13 juin 2013, à 10h, place St-Anne, les chiens ont été libérés de la fourrière pour retrouver leurs compagnons humains. 

Articles :
[http://acf.actioncontrelefascisme.over-blog.com/manifestation-de-soutien-contre-la-rafle-des-chiens-%C3%A0-rennes]
[http://www.rennes.lemensuel.com/actualite/article/2013/06/08/manifestation-contre-les-rafles-de-chien-14538.html]

Drapeau combinant les revendications de libération animale et de libération humaine.

Stands contre l’experimentation animale – 17 et 25 mai 2013

Dans la suite des actions No Harlan et stands contre l’expérimentation animale, deux stands on été tenus le vendredi 17 mai, le midi; et l’après-midi du samedi 25 mai, voici les comptes rendus:

Le 17 mai, nous étions plusieurs militantEs à s’être installés pendant plus de 2h afin de promouvoir l’initiative européenne contre l’expérimentation animale. Quelques centaines de tracts ont été distribués et les passants n’étaient pas difficiles à convaincre : l’expérimentation sur les animaux est un sujet qui touche. Une trentaine de signatures a été recueillie, ce qui s’explique notamment par la nécessité de disposer d’ une pièce d’identité sur soi pour pouvoir signer la pétition.
Il faut également être attentif à ce que toutes les informations du  formulaire soient scrupuleusement notées, le cas échéant, cela entraîne en effet l’invalidité de la signature.  De nombreuses personnes nous ont ainsi assuré qu’elles signeraient l’initiative sur Internet grâce au tract et, point important, qu’elles diffuseraient l’information autour d’elles !

Nous étions à nouveau présentEs ce samedi 25 mai, place de la mairie, pour promouvoir  et faire signer l’initiative citoyenne européenne STOP VIVISECTION.
Une centaine de signatures ont été recueillies. Certaines personnes restent réticentes à donner leur numéro d’identité, cela reste pourtant indispensable quant à la légitimité des signatures. De manière générale, les personnes rencontrées sont contre l’expérimentation sur les animaux, certaines s’inquiètent cependant des alternatives qui pourraient permettre à « la science » de progresser.
Quelques pistes sont disponibles ici : http://antidote-europe.org/
L’action sera reconduite.
À l’échelle de l’Europe, la journée du 15 juin est mise en avant sur le site STOP VIVISECTION pour intensifier la demande de soutiens.

Pour l’abolition de la viande – le 18 mai

Le 18 mai de 14h à 18h, place de la Mairie, nous tenions un stand pour l’abolition de la viande.
Voici le compte rendu :

Une dizaine de militantEs se sont regroupés pour un marathon de 4h ( 14-18h ) afin de revendiquer politiquement auprès des passantEs la  nécessité d’abolir la viande. Quelques passages à vide lors de cette après midi,  la fête de la Bretagne, imposante et située sur la même place  brouillait un peu notre visibilité.
Mais comme nous sommes du genre à rebondir sur les opportunités qui  s’offrent à nous, un tract en breton a spécialement été rédigé à cette  occasion par deux de nos militantes.
Une d’entre elles a distribué plusieurs tracts dans le public et s’est  même vue offerte l’opportunité d’écrire un article sur notre action dans une grande revue bretonnante !
Des échanges intéressants aux abords du stand, plusieurs personnes  végétariennes et « sympathisantes » qui comprenaient et soutenaient notre  démarche ( dont une personne végétarienne depuis l’âge de 4 ans qui a  lutté bec et ongle contre l’autorité familiale voulant lui imposer de manger des animaux ! ). Des contacts ont d’ailleurs été pris afin de recevoir les informations du collectif et peut être grossir nos rangs !

Monoprix – La campagne continue !

 

Après quinze mois de campagne, l’enseigne a consenti a retirer de ses rayons les oeufs de batterie de sa marque distributeur depuis le mois d’avril 2013. Suite à ce premier pas, nous demandons à Monoprix de s’engager à poursuivre en ce sens, en supprimant de ses rayons les oeufs de batterie des autres marques.

Le CRPA poursuit la campagne avec L214, et distribue devant les enseignes des tracts appelant à la vigilance des consommateurs.

Tract Monoprix

Actions réalisées :

– Le 16 avril à partir de 18h

– Le 10 mai 2013 à partir de 16h

 

prochaines actions :

– le 22 mai à partir de 12h, sur la dalle du Colombier

– le 29 mai à partir de 16h sur la dalle du Colombier.

N’hésitez pas à nous rejoindre !

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Pour en savoir plus sur la campagne : L214 – Monoprix

Pour en savoir plus sur les conditions de vie des poules élevées en batterie : poules pondeuses 

Petit repère :

les oeufs, explications

Enfin, puisque tous les types de production d’oeufs impliquent l’exploitation des animaux,un lien qui présente de nombreuses alternatives végétales aux oeufs, pour les recettes : remplacer les oeufs