Archives de catégorie : General
Municipales 2014 : donnez votre voix aux animaux
Parce qu’il est nécessaire que les partis politiques s’engagent et prennent position vis-à-vis des animaux, le CRPA a décidé d’interpeller les partis politiques au sujet des municipales de 2014. Nous les avons invités à prendre en considération les animaux dans leur programme.
Il est à noter que EELV nous ont d’eux-mêmes sollicités à titre de consultants sur la question animale. Nos propositions étaient nombreuses et n’ont pas toutes été retenues.
Néanmoins, elles ont été la base d’un travail de réflexion, partant de nos actions passées, et que nous avons pu soumettre aux autres partis.
Les grands axes étaient :
– L’alimentation dans les cantines – en lien avec les campagnes d’abolition de la viande
– Les animaux domestiques (politique des chats libres laissée à l’abandon, comme nous l’avons constaté aux prairies St Martin ; le manque de moyen des associations de protection animale ; l’absence de prise en compte des animaux accompagnant les personnes sans domicile ; le manque d’information et / ou de moyens des « propriétaires » d’animaux pour répondre à la « prolifération » / « surpopulation »)
– L’arrêté municipal d’octobre 2004 interdisant les rassemblements de chiens (et permettant envoi à la fourrière des chiens de personnes sans domicile de manière récurrente)
– La présence de cirques détenant des animaux à Rennes, et autres évènements impliquant l’exploitation animale, avec le soutien de la ville.
– La vivisection.
Dans une perspective réaliste, nous avons dû renoncer à certaines propositions qui ne sont pas du ressort de la ville.
Pour plus de lisibilité, nous avons regroupé les différentes prises de position dans un tableau comparatif :
Il est important que les dirigeant.e.s prennent enfin en compte les animaux dans leurs politiques. Nos décisions les impactent et doivent donc les considérer pour ce qu’ils sont : des êtres sensibles qui méritent comme les individus humains que leurs vies soient respectées et protégées.
Modèle du tract qui sera diffusé en format A4 : http://collectifrennaispourlesanimaux.fr/partage/tract2.pdf
Affiche qui sera diffusée sur les espaces publics autorisés : http://collectifrennaispourlesanimaux.fr/partage/affiche2.png
N’hésitez pas à partager !!
Semaine Mondiale d’actions pour l’Abolition de la Viande
La prochaine semaine mondiale d’actions pour l’abolition de la viande (SMAV) aura lieu du 18 au 26 janvier.
Le CRPA organise deux distributions de tracts :
Lundi 20 Janvier, de 18h à 19h, au Métro République
Mercredi 22 janvier, de 14h à 15h, au Métro Villejean
Pour en savoir plus sur le mouvement, le site pour l’abolition de la viande : http://www.meat-abolition.org/fr/smav
Pour la fin du foie gras
Nous étions près d’une trentaine de militants venus cet après-midi dénoncer l’exploitation des animaux pour les fêtes de fin d’année.
Pour la fin du foie gras !
A Rennes aussi, on se mobilise contre le foie gras!
A l’heure où les fêtes de fin d’années approchent, avec leur lot de souffrance animale, nous étions 6, ce jeudi 5 décembre, sur la plateforme commerçante Kennedy à Rennes, pour militer contre le foie gras. Au programme, distribution de tracts d’information et signatures de la pétition soutenant le « Manifeste pour l’abolition du foie gras » qui demande l’interdiction du gavage dans tous les pays de l’Union Européenne. Nous avons fait face à un public réceptif et plutôt sensibilisé à la cause. Ces actions se poursuivront durant tout le mois de décembre, alors n’hésitez pas à nous rejoindre!
Pour en savoir plus sur la filière du foie gras, cliquez ici.
Pour signer le manifeste pour l’abolition du foie gras, ici.
Communiqué de Presse – Détention d’animaux dans les cirques
Cirque Metropole : la souffrance animale n’a rien d’amusant !
Communiqué de presse du 28 octobre 2013
Le Collectif Rennais Pour les Animaux (CRPA) proteste contre la venue du Cirque Metropole à Rennes du 22 octobre au 3 novembre, ainsi que contre tout spectacle du même type qui s’est ou pourrait s’installer dans notre ville. Des actions de sensibilisation du grand public aux droits des animaux ont lieu pendant toute la durée du « spectacle ». Et l’arrêt des spectacles avec animaux est demandé au maire de Rennes, Monsieur Delaveau.
Qu’est-ce-qui motive une telle revendication ?
Les cirques avec animaux font l’apologie de la domination de l’homme sur l’animal. Une mise en scène destinée aux enfants, quand on pourrait leur apprendre le respect des animaux et l’égalité entre les êtres vivants.
Dans les cirques, les animaux sont enfermés, privés de la satisfaction de leurs besoins fondamentaux, dressés pour effectuer des tours, ridiculisés et asservis. Ils souffrent de leurs conditions de vie, d’enfermement et de transport. Rien ne justifie que nous nous appropriions leur vie et leur liberté pour monter des spectacles et faire du profit.
« Lorsque je regarde des animaux tenus captifs dans les cirques, cela me fait penser à l’esclavage. Les animaux dans les cirques représentent la domination et l’oppression que nous avons combattues pendant si longtemps. Ils portent les mêmes chaînes et les mêmes fers ». Dick Gregory, activiste des droits civils auprès du révérend Martin Luther King Jr.
Des cirques sans animaux sont possibles. De nombreux pays et villes ont déjà choisi de ne plus cautionner la souffrance et l’asservissement des animaux «de cirque». En France, Vourles, Vernaisson, Chassieu, Portes-lès-Valence, Creil, Bagnolet, Villeneuve-lès-Avignon, Montreuil, Illkirch, Bessancourt, Fontenay-sous-Bois refusent la présence d’animaux dans les cirques, conformément à l’article L.214-1 du code rural qui dispose que « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologique de son espèce ». La Belgique, la Grande-Bretagne, l’Autriche, le Danemark, la Finlande, Israël, Singapour, entre autres, et certains Etats du Canada et des Etats-Unis interdisent également la présence des animaux dans les cirques, selon des législations qui leur sont propres.
Présentation du collectif
1) Valeurs et fondements du collectif
Le CRPA est un collectif antispéciste, qui lutte donc contre les discriminations basées sur l’espèce. Il se positionne pour les droits des animaux et contre l’exploitation animale, sous toutes ses formes.
Il s’inscrit dans le courant militant abolitionniste-réformiste : sa visée fondamentale est la fin de toute exploitation animale, cependant lutter pour des étapes de mieux-être animal obtenues par des actions réformistes et permettant de soulager la souffrance directe des animaux exploités est aussi considéré comme une possibilité d’action non contradictoire avec la position abolitionniste.
Les revendications du CRPA sont politiques : la visée n’est pas le changement des morales au un par un, mais des changements législatifs en faveur des animaux.
Les activités et modes de vie personnels des militants ne concernent pas le CRPA; le discours des militants lors des actions doit être en adéquation avec les idées du CRPA. Les propos discriminatoires (racistes, sexistes, spécistes…) ne sont pas tolérés.
2) Mode de fonctionnement
Le CRPA est un collectif de citoyens, et non-pas une association, il n’y a donc pas d’adhésion. Pour devenir militant au CRPA, il suffit de nous envoyer un mail à cette adresse : animalisterennes@gmail.com
Les aspects organisationnels, matériels, financiers, administratifs, et médiatiques des actions sont gérés par le groupe de coordinateurs du CRPA, composé à ce jour de 8 personnes. Le fonctionnement financier du CRPA repose sur les ventes et dons lors des actions.
Chacun peut participer à hauteur de ses envies et de ses disponibilités : proposition d’actions, organisation d’actions, inscription dans les actions programmées, proposition d’écrits etc. Les compétences des uns et des autres peuvent être mises à profit.
3) actions passées et futures
Les actions proposées depuis 2 ans ont été très variées : tenue de stands sur différents thèmes, revendications face aux évènements locaux, émission de radio, manifestation visuelle, diffusion de films, etc
Pour cette année, le CRPA suivra les campagnes L214, qui ont été longuement réfléchies et travaillées. Une cohésion nationale est attendue sur ces actions, qui s’inscrivent dans 4 thèmes : les oeufs de batterie; le foie gras; la viande de lapins; l’abolition de la viande.
D’autres actions continuent à être organisées, en dehors de ces thématiques.
Un grand merci à toutes les personnes venues nous rencontrer, et à leur motivation pour lutter contre l’exploitation animale. Au plaisir de militer ensemble.
Lettre ouverte aux partis politiques rennais en vue des élections municipales de 2014
LETTRE OUVERTE AUX PARTIS POLITIQUES RENNAIS CONCERNANT LES ELECTIONS MUNICIPALES DE 2014
Le Collectif Rennais Pour les Animaux (CRPA),
Considérant que la participation et l’implication dans la vie politique est un droit pour tous les citoyens ;
Au regard de la dynamique internationale œuvrant pour la reconnaissance des droits fondamentaux des animaux, qui se manifeste notamment par la « déclaration de conscience des animaux » signée le 7 Juillet 2012 par de nombreux scientifiques internationaux à Cambridge reconnaissant que les animaux sont doués d’une vie mentale. Tenant également compte que 78% des Français accordent beaucoup d’importance au bien être animal (sondage Harris 2004).
Constatant malgré tout que les animaux sont trop souvent les grands oubliés des programmes électoraux, restant exclus du champ de notre considération morale.
Convaincu que l’espèce humaine, de par sa capacité à changer sensiblement le monde qui l’entoure a pourtant une responsabilité envers les autres animaux ;
Conscient des enjeux locaux qui pourraient bénéficier aux animaux,
Appelle l’ensemble des candidats aux élections municipales 2014, à considérer la question animale comme cruciale, car basée sur l’Ethique.
Le CRPA invite les partis politiques rennais à inclure la question animale de façon transversale dans tous leurs programmes en leur proposant des mesures concrètes :
L’élevage et la consommation des animaux qu’il induit génère en soi de nombreux problèmes ; tant au niveau environnemental, de la santé humaine mais également et surtout, en termes de souffrance animale. C’est en ce sens que la ville de Gand en Belgique a lancé l’initiative « Jeudi Veggie » consistant à servir des repas végétariens dans les collectivités le jeudi. Depuis, plusieurs autres villes belges ainsi qu’une ville allemande, Brême, lui ont emboîté le pas.
Rennes pourrait être la première ville française à populariser cette initiative.
– Les associations de protection animale, bien que riches de personnes dévouées à sauver les animaux, ne disposent que de très peu d’aide de la part des collectivités pour assurer un travail difficile et pourtant bien nécessaire ; comme les stérilisations, le nourrissage, ou les soins vétérinaires. Fournir des appuis logistiques ( terrains pour chats libres, pigeonniers contraceptifs..) et financiers est capital pour aider ces structures qui fonctionnent dans un état d’urgence quasi permanent.
– La ville de Rennes pourrait rejoindre la liste des nombreuses villes ayant interdit la présence de cirques avec animaux (Montreuil, Bagnolet, Yerres…) et ainsi encourager d’autres types de spectacles.
– L’arrêté municipal arbitraire du 27 Octobre 2004 devrait être abrogé car il réprime les rassemblements de chiens des personnes vivant dans la rue par la mise en fourrière. Des solutions pacifiques et constructives ont pourtant été adoptées dans des communes proches comme Nantes ou Brest : programme d’éducation canine, autorisation des chiens dans les centres d’accueil adaptés, formation spécifique des agents municipaux…
– Les évènements comme « la Ferme en ville » banalisent l’élevage intensif et donnent une image faussée des réelles conditions de vie des animaux de ferme, il en va de même pour les salons du chiot qui omettent le caractère sensible de ces derniers en les reléguant à de simples objets de consommation en vitrine, alors que tant d’animaux attendent une vie meilleure hors des refuges. Ainsi la ville de Rennes s’honorerait à ne pas autoriser les évènements présentant une image réifiée des animaux et devrait, au contraire, encourager ceux qui les mettent en valeur.
Rennes, le 26/10/13
AG de rentrée !
Nous vous proposons une réunion de rentrée, sous la forme d’une AG le
vendredi 25 octobre 2013 à 19h
Bar Ramon et Pedro*
43 rue Jean-Marie Duhamel
35000 RENNES
Cette réunion sera l’occasion pour le CRPA de se présenter et de rencontrer les nouveaux et futurs militants.
Lors de cette AG, nous aborderons les points suivants :
- Présentation du CRPA dans sa création, ses fondements, son mode de fonctionnement, les types d’actions et campagnes menées jusqu’ici
- Programmation et proposition d’actions pour l’année 2013-2014
Chacun est invité à venir échanger avec nous de ces sujets.
*le lieu dispose d’une salle de réunion dans laquelle nous pourrons discuter tranquillement, sans obligation de consommation
Visite d’un abattoir – témoignage
Nous publions ci-dessous le témoignage d’une personne qui souhaite rester anonyme.
Le Jour où j’ai su
C’était en Haute Loire, la semaine avant Pâques. Un projet d’étudiants ingénieurs agronomes en 1ère année. Quand l’occasion s’est présentée d’aller visiter un abattoir, je me suis tout de suite portée volontaire. Je voulais savoir comment cela se passe. J’étais tout simplement intriguée par cette étape de « fabrication » dont on ignorait tout ou presque, même en école d’agronomie. Je dois avouer, pour les souvenirs qu’il m’en reste, que je n’appréhendais pas tellement cette visite. J’étais à peu près dans le même état d’esprit que le jour où, quelques mois plus tôt, j’avais visité une usine de fabrication de yaourts. Je me moquais même –intérieurement- d’une amie qui, elle, angoissait à cette idée.
Nous sommes en voiture, nous approchons. Nous voyons les panneaux, c’est par là. L’atmosphère change peu à peu. Je prends conscience, tardivement, que c’est à une tuerie que je vais assister, à DES tueries, à une chaîne de tueries. L’atmosphère s’alourdit. Les conversations se tarissent. Nous nous garons sur le parking. Je me demande pourquoi je suis venue. J’ai envie de fuir, tout à coup. Je ne dis plus rien. Je suis le groupe passivement. Au dehors, une odeur étrange règne, que je comprendrai plus tard comme l’odeur de la peur, l’odeur de la mort. Nous entrons. Une secrétaire nous accueille. Des gens circulent. Nous sommes dans la partie administrative de l’abattoir. Ça sent maintenant la mort à plein nez. Je repère quelques gouttes de sang sur les murs. Des ouvriers déambulent, maculés de sang, portant de grandes bottes blanches. Ils sont gros et imposants ; ils me font peur. On enfile nos tenues : charlotte, combinaison blanche, protèges-chaussures. La visite va commencer. Je n’ai encore rien vu, mais mon instinct, guidé par cette odeur de mort de plus en plus prégnante, me dit de fuir. Je ne l’écoute pas. Je suis toujours le groupe, à reculons désormais. Je laisse les autres passer devant moi. Je suis alors la dernière de la file.
La grande porte métallique s’ouvre. Le premier entre, puis le 2ème, le 3ème,… Mon tour approche. Je suis prise de panique. Je n’avance plus, je piétine. Je passe ma tête par l’entrebâillement de la porte, de sorte à entrevoir ce qui se trouve derrière elle. Et là, j’entends. J’entends les hurlements les plus horrifiants que je n’aie jamais entendus. On nous explique que ce sont les agneaux de Pâques, je n’écoute plus. Je vois les agneaux parqués ensemble entre quatre barrières métalliques, épuisant leurs dernières forces à hurler et à tenter de s’échapper, par tous les moyens. Grimpant contre les barrières, se blessant, hurlant toujours plus fort, soumis à cette odeur innommable, celle de la mort de leurs semblables, par centaines. De là où ils sont, ils voient les autres, ceux qui sont avant eux, qui sont décapités à la chaîne. Moi je ne vois pas, je suis toujours derrière la porte, je n’ai pas fait un pas de plus. Cette vision d’horreur ne dure que quelques secondes, peut-être moins. Je prends la fuite. Je fais demi-tour. Je referme la porte. Je cours. Je rends ma tenue. La secrétaire, me voyant passer, soupire : « Ah, oui, il y en a qui craignent… ». Je lui lance un regard noir. Ses paroles, empreintes d’un abominable euphémisme, raisonnent dans ma tête ; elles ne la quitteront jamais. Je sors. Je suis en état de choc, incapable de prononcer le moindre mot. Je rejoins mon amie restée dans la voiture, de qui je me moquais tout à l’heure. On pleure. Sans un mot. Pendant une éternité. On sort de voiture. On marche. Loin. Le plus loin possible. Pour ne plus sentir cette odeur. On ne s’arrête jamais de pleurer. La douleur est bien trop grande. La plaie trop profonde. Je commence, sans la savoir, la première phase d’un deuil qui sera long. Le deuil de tous les individus à qui j’ai ôté la vie en à peine 20 ans d’existence. Je n’ose même imaginer combien ils sont. Mes larmes sont intarissables.
Au bout d’une heure, peut-être deux, nous rentrons à la voiture. Les autres ont fini la visite. Nous avons rendez-vous avec le directeur de l’abattoir. On me dit de venir, que ça peut être intéressant. Je suis le groupe à contrecœur, toujours sans un mot. Tout me semble irréel autour de moi. Je ne suis plus avec eux. Je ne peux plus les regarder dans les yeux, ceux qui ont franchi la grande porte métallique, qui ont tout vu, qui savent, et que ça n’ébranle pas le moins du monde. Je ne réussis pas à écouter la discussion avec le directeur. Mes jambes fléchissent. Ma vue se trouble. Je ressens un début de malaise vagal. Je repère quelques gouttes de sang sur le mur blanc sur lequel je suis adossée ; là aussi, il y en a. Je me sens flancher. J’ai besoin d’air. Je capte quelques bribes de conversation. J’entends un collègue exprimer son étonnement d’avoir vu le directeur sur la chaîne d’abattage pendant la visite, avec les ouvriers. Et celui-ci de répondre, d’un ton détaché : « Vous avez sans doute entendu parler de sadisme animal ?… Quand il manque un employé, je vais me faire plaisir sur la chaîne… » La plaisanterie est de mauvais goût. C’en est trop pour moi. Je quitte brusquement le bureau pour m’effondrer à l’extérieur. Je ne rentrerai pas de nouveau. Je pleure, encore et encore.
Il ne m’aura suffit que d’une seconde, celle où j’ai croisé le regard d’un agneau de quelques semaines, luttant à corps perdu contre sa condamnation à mort, dans ce camp d’extermination institutionnalisé, pour retrouver ma sensibilité instinctive, celle que nous avons tous, au fond de nous, recouverte par de plus ou moins grosses couches de barricades et conventions sociales.
Aujourd’hui, presque deux ans plus tard, mon deuil est terminé. Et je suis heureuse de ne plus participer à cet obscur massacre.
Anonyme