Revendiquer des droits pour les animaux

Les êtres-humains occidentaux n’ont actuellement plus de problème de famine et les ressources alimentaires d’origine végétale suffisent à nous nourrir. [1] Il en est de même pour s’habiller [2].
Par ailleurs, nous n’ignorons pas que la consommation actuelle de produits d’origines animales a des effets négatifs sur la santé humaine. Nous n’ignorons pas non plus l’impact des industries agro-alimentaire, de l’habillement, des animaux de compagnie, des cosmétiques… sur l’environnement (dans lequel les êtres humains et les animaux des autres espèces cohabitent). Nous n’ignorons pas que des êtres humains sont opprimés par d’autres êtres humains ou par un système. Toutes ces choses sont graves.

Mais ce que nous mettons en avant est ce qui nous paraît fondamental : la reconnaissance pour chaque animal d’une existence qui lui est propre, dans laquelle un épanouissement (pas celui qu’on lui prête par anthropomorphisme ou par commodité, mais celui adapté à ses besoins) existe.

La démarche culturelle que nous mettons en avant se décrit simplement en quelques mots « refuser l’oppression des animaux ». C’est d’abord refuser l’assimilation des animaux à des moyens de production et refuser l’élevage : refuser de cautionner l’exploitation animale dans l’alimentation (viande, lait, œufs, miel, gélatine… cela s’applique aussi aux cosmétiques) ; dans l’habillement (cuir, laine…) ; pour le loisir (cirques, zoo, élevages d’animaux « de compagnie », chasse…) ; ou pour la science (expérimentation animale). Il s’agit aussi de refuser toute autre oppression des animaux (piégeage, destructions des habitats…), promouvoir des issues et lorsque la situation le permet, porter assistance aux animaux en détresse.

Cette démarche est souvent appelée veganism [fr][en] à travers le monde et est étroitement lié au la lutte pour les droits des animaux [fr][en]. Pour certains, il s’agirait d’une lutte prioritaire (car les animaux sont les individus les plus violemment opprimé-e-s dans nos sociétés), pour d’autres il s’agirait d’une lutte à porter parmi d’autres pour un projet de société qui tenterait de respecter les intérêts de chacun.

Comme décrit précédemment, cette démarche implique, à titre individuel, une pratique alimentaire végétalienne.  À l’échelle collective, il s’agit de militer pour un changement de notre rapport aux animaux dans nos sociétés.
Dans ce blog, nous indiquons des idées de recettes (qui ne changent pas tant que ça de l’ordinaire) et des ressources qui permettent de réfléchir à l’avenir des mouvements animalistes.

Références

[1] De nombreuses personnes en sont la preuve vivante, aussi si vous souhaitez en savoir plus, le site suivant explore la question nutritionniste en commencant par le fameux mythe des protéines http://www.vegetarismus.ch/heft/f2002-2/proteines.htm
[2] On constate que le coton et les matières synthétiques sont les principaux composants de nos vêtements. Pour certains vêtements spécifiques, des matières similaires aux matières d’origine animale peuvent être synthétisés. Quelques indications dans le guide suivant qui aide à déterminer les produits/matières d’origine animale : http://veganrevolution.free.fr/articles2/vivrequotidien.html