Compte-rendu et photos disponibles sur le site de Bronzez sans cruauté :
http://www.bronzez-sans-cruaute.org/rennes-samedi-28-juillet-2012
Compte-rendu et photos disponibles sur le site de Bronzez sans cruauté :
http://www.bronzez-sans-cruaute.org/rennes-samedi-28-juillet-2012
C’est suite au visionnage du documentaire « The Cove, la baie de la honte » qui dénonce la pêche du dauphin au Japon, réalisé par un ex-dresseur repenti, que Flavien a souhaité faire une action devant le grand Aquarium de St Malo. Cet établissement qui appartient à un groupe de loisirs n’est pas un delphinarium mais tient captifs de nombreuses espèces vivantes et fait l’apologie de la pêche, raisonnée mais pêche quoi qu’il en soit.
Les membres du Collectif Rennais Pour les Animaux étaient également partants pour aller sensibiliser le public et :
– informer sur les conditions de vie des espèces aquatiques enfermées dans les aquariums, qu’elles soient sauvages ou d’élevage.
– dénonçer l’appropriation de l’existence d’êtres sensibles pour le divertissement des humains.
L’action a débuté à 13h00, après l’interview rapide d’un journaliste du Télégramme (article à consulter gratuitement en ligne ici ).
La distribution des tracts (un argumentaire écrit pour l’occasion et le tract « pourquoi ne pas manger de poissons ») s’est déroulée en binôme sur le parking, sans surprise bien rempli pour cette journée de vacances en famille.
L’enjeu consistait à faire prendre conscience que les poissons souffrent (oui, eux aussi !) et qu’il existe moult alternatives de loisirs sans cruauté. Deux familles ont fait demi-tour 🙂 C’est peu bien sûr, mais encourageant tout de même !
Noté la présence de quelques végétariens / végétaliens, l’homme est un être de paradoxes 😉
La discussion individuelle étant un exercice qui demande de l’énergie, des efforts d’argumentation et de persuasion, nous avons choisi au bout de 3 heures de simplement remettre aux clients ces « complément d’information à votre visite ». Les quelques tracts restants seront proposés sur nos stands d »information généraliste à Rennes.
Le staff de l’aquarium est venu faire trois fois son petit numéro, peu de différence avec les circassiens dans la stratégie d’approche des militants gêneurs de business à fric. Ils ont un peu aboyé mais n’ont pas mordu ^^ »
Depuis vendredi 13 juillet (ça sonne un peu comme une mauvaise blague superstitieuse), on a pu lire dans « midi libre » l’article suivant :
Les abattoirs Alazard et Roux à Tarascon (Bouches-du-Rhône) vont préparer gratuitement à la banque alimentaire de Vaucluse la viande de 6 taureaux tués dimanche prochain dans les arènes de Châteaurenard.
Les anti-corridas dénoncent ce« pacte inacceptable » sur les réseaux sociaux.
Thierry Hély, porte-parole de la Flac (Fédératon des Luttes pour l’Abolition des Corridas) a déclaré ce vendredi matin sur France Bleu Vaucluse: « Nous on se lève contre ce genre d’initiative sur le plan éthique. On ne peut pas offrir cette viande qui a été le produit d’une pratique cruelle et d’unetorture caractérisée dans les arènes. Pour nous c’est inadmissible. »
Pour Maïté Grégoire Bruché, la présidente de la banque alimentaire Vaucluse citée par nos confrères, il n’est pas question de refuser cette viande : « Ce don c’est quelque chose d’exceptionnel pour nous. Six taureaux de combat de plus de 600kg chacun ça représente 10 000 repas« .
Elle ajoute que tous les bénéficiaires seront informés de l’origine de la viande.
L’article est assorti d’un sondage qui permet de raviver les vieux débats stériles sur la validité ou non de tel ou tel vote. Peu importe.
La nouveauté, c’est la manipulation de l’opinion publique, qui doit en quelque sorte trancher entre les taureaux et les humains. Déjà certains hésitent quand il s’agit de choisir entre des vies et une tradition. Alors quand il s’agit de choisir entre des vies animales et la faim humaine, le calcul devient compliqué…
Les « anti » sont taxés de sans coeurs, qui préfèrent les animaux aux humains… Peut-on comparer mourir et avoir faim ? Et dans quelle mesure, ne pas manger la viande des taureaux massacrés en arène va-t-elle priver les gens de nourriture ?
Je serais d’avis que les personnes qui vont bénéficier de cette viande aillent faire un tour en arène dimanche, et voient d’elles-mêmes ce à quoi elles participent.
Corrida, la torture légale
La corrida ne se maintient en France que par un alinéa dans l’article 521-1 du code pénal, qui paradoxalement la reconnait comme un acte de cruauté
Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende.
[…]
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
« Tu ne tueras point. Sauf si cela fait partie d’une tradition… »
Est ce que la tradition justifie la cruauté ? Dans ce cas, pourquoi diable emmerde-t-on les défenseurs et pratiquants de l’excision ? Il s’agit pourtant d’une tradition, cruelle certes, mais d’une tradition, dont les victimes ne sont pas consentantes. Aucune différence.
Si ce n’est l’espèce de la victime… nous y reviendrons.
Pourquoi ?
Il est difficile d’entrevoir tous les enjeux qui se cachent derrière la corrida… L’argent, l’identité, la supériorité de l’Homme avec un grand H sur l’animal (avec un petit a).
Il n’y a en fait qu’un seul point sur lequel je suis partiellement d’accord avec les « pro » : il est difficile de savoir ce qui est pire entre le sort de taureaux de corrida et celui de vaches en élevage intensif. La comparaison revient souvent : « nos taureaux meurent dignement dans une arène, mais avant ça, ils ont vécu une belle vie; vos vaches vivent une vie de souffrance en élevage intensif avant d’être tuées dans la plus grande indifférence »… Encore une fois, on ne justifie pas un crime par un autre. Les vaches élevées pour leur chair représentent un problème, la corrida un autre.
La corrida se maintient aussi comme ça : « c’est pas pire que… ».
Son inscription au patrimoine immatériel français en avril 2011 n’a rien arrangé au problème. Alors que de plus en plus de Français récusent cette pratique barbare, l’Etat français s’en fait le garant…
Bref, pourquoi alors contester ce don à la banque alimentaire ?
La faim justifie les moyens
Pour moi, ce don fait aux gens « dans le besoin » est une tentative de manipulation à peine couverte…
on est gentils; nous au moins on aide les humains; partageons la torture.
Une bonne manière de mettre les non-aficionados dans le même panier : la corrida profite à tout le monde, et surtout aux humains, et c’est tout ce qui compte, non ?
à l’heure où la corrida est plus que contestée, partout en France -et ailleurs- il est de bon ton de faire un geste qui la rende agréable aux yeux des gens.
En fait, si l’on en croit les quelques informations que l’on trouve sur internet, ce n’est pas la 1ère tentative, et certaines corridas se font appeler « de bienfaisance ». J’ai d’abord essayé de ravaler mes préjugés, et je me suis dit « peut être que c’est vrai. Qu’ils ne voient pas le mal, et qu’ils veulent vraiment aider les gens avec leur argent -qui n’en est pas moins dégueulasse ». Finalement, je n’en suis pas si sûre, vu les propos portés sur les quelques associations qui ont eu l’intelligence et l’éthique de refuser l’argent. On n’améliore pas la vie de certains avec la torture à mort des autres…
Je me suis demandé récemment pourquoi les aficionados étaient si agressifs. Je crois que c’est parce qu’ils n’ont plus de vrais arguments pour contrer ceux des « anti ». La tradition, on a compris. Le spectacle et l’identité d’une ville, on a compris. On leur accorde tout ça, la beauté du spectacle, même s’ils veulent. Mais ça ne justifie rien. Tous les arguments qu’ils peuvent mettre en avant ne justifient pas la torture, la souffrance, la mort sous des centaines d’yeux qui se contentent de regarder… regarder souffrir, et regarder mourir.
La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres
Même discours pour les aficionados et pour les mangeurs de viande : « toi tu fais ce que tu veux, je ne te juge pas sur tes choix de vie. Alors laisse moi tranquille, et ne me juge pas non plus ! »
Pourquoi ça ne fonctionne pas ? Parce que la corrida, comme la viande, implique de faire souffrir d’autres individus, innocents. On ne peut pas être témoin d’injustices et laisser faire.
On peut donc également s’élever contre la lâcheté de la banque alimentaire d’accepter la viande de taureaux torturés. Un rachat de conscience pour les aficionados.
liens :
La corrida en France : une exception très culturelle, Le Monde, 28.07.2010
Pourquoi j’aime la corrida par François Zumbiehl
Elodie B.
Enfin !!! Chiens libérés ce matin lundi 09/07.
Une chienne ayant fait sa portée en prison (le stress…), un covoiturage avait été organisé spécialement pour elle. Elodie du Collectif Rennais Pour les Animaux, et 2 conductrices Yasmine et Isa qui ont donné de leur temps, ont accompagné le propriétaire qui a retrouvé 1 adulte + 1 adulte et ses 5 bébés !
La fourrière avait accepté de rapporter les 7 autres chiens en fourgon sur Rennes, une bien arrangeante logistique (nous avions déjà mobilisé de nombreuses bonnes volontés de covoiturage lundi dernier pour rien…)
Sur place : les maîtres très impatients bien sûr de revoir leurs compagnons, et Karine et Romain du Collectif Rennais Pour les Animaux venus en soutien. Une ou deux voitures de police en patrouille autour, mais qui ne sont pas intervenues.
2 chiennes ont malheureusement du rester dans leur cage et sont reparties à Betton 🙁 … Leur maître n’étant pas au RDV, la représentante de la mairie qui avait fait le déplacement ce matin a fait respecter la loi : sans la présence du propriétaire ou sans procuration, l’animal ne peut être confié à autrui. Nous mettons tout en œuvre pour qu’elles soient rapidement libres à leur tour.
Les 150 € d’identification du chiot ayant gonflé la facture, Thomas du MHAN (Mouvement Homme Animaux Nature) a proposé de verser les 20 € manquants pour régler la somme restante de 85 € x 2. Merci pour son geste.
En tout cas, pour les autres, ce fut la joie des retrouvailles ! 😀
Un bain bien mérité pour celles et ceux qui ont été privés de liberté pendant 11 jours (voir la vidéo ci-dessous).
Merci à Rennestv pour son reportage en live. Vous excuserez les bafouillages, un peu de fatigue… ^^ D’ailleurs, correctif : l’arrêté municipal initial date de 2000 et non pas de 2002 – et la MAJ date bien de 2004.
N.B. : les œufs distribués aux chiens par une vegan sont ceux de poules sauvées de l’élevage intensif et de l’abattoir…
Les sdf et personnes en précarité ont été vraiment touchées par la mobilisation sur place et sont sensibles au soutien qu’ils ont reçu à travers vos messages ici.
A bientôt pour la suite, nous vous tiendrons « comme d’habitude » au courant 🙂
(Karine)
vidéo de RennesTV : http://youtu.be/-U2naDqd_jE
Le jeudi 27 juin, dans l’après midi, la police embarque les chiens de SDF devant le centre commercial Les 3 soleils…Ils sont placés en fourrière à Betton, où ils pourront être récupérés (contre de l’argent) sous 8 jours (c’est le délai habituel avant l’euthanasie !)
article paru dans le Ouest France :
évènement sur Facebook:
https://www.facebook.com/events/160280854107081/160362410765592/?notif_t=plan_mall_activity
La manifestation a été un succès :
à la suite de la manifestation nous nous étions donné rendez vous lundi 2 juillet…
Nous nous sommes retrouvés à 13h30 pensant pouvoir aller récupérer les chiens à la fourrière. Des rumeurs circulaient sur un séjour de 8 jours obligatoire, nous avons donc préféré appeler. IL semblerait que le maire ait appelé la fourrière le matin même pour qu’on nous refuse de prendre les chiens.
Après plusieurs conversations téléphoniques avec la mairie (merci Romain) chez qui tous les interlocuteurs ne sont « pas habilités à nous répondre » , nous décidons de nous y rendre pour rencontrer un élu à sa permanence. Après une longue attente, 2 personnes (une du CRPA, une « propriétaire » de chien) ont pu entrer, et rencontrer, dans le couloir, 5 personnes de la mairie plus ou moins concernées par l’affaire. Il n’y a pas moyen de récupérer les chiens avant lundi prochain, suivant le fameux arrêté -datant de 2004- qui reste vague sur certains points (à partir de combien de personnes / chiens parle-t-on de regroupement?)
arrêté :http://www.rennes.fr/fileadmin/user_upload/Telechargements/Sante/Animal_en_ville/arrete_27_10.pdf
D’autant que la décision de faire emmener les chiens sur la base de cet arrêté ne semble pas cohérente avec le comportement des chiens et de leurs maîtres.
Les personnes qui pensaient revoir leurs chiens sont déçues, et tristes.
Un « droit de visite » ( parloir ? ) est accordé, en attendant lundi.
Les covoiturages jusque Betton se feront donc lundi prochain. En attendant, des contacts avec des juristes pourraient nous permettre d’y voir plus clair, l’aide d’un avocat serait la bienvenue.
Un article est à parraitre dans le ouest-france.
vous pouvez toujours signer la pétition en ligne : http://www.mesopinions.com/petition/animaux/kidnapping-execution-chiens-rennes/8993
L’association des P’tits Korrigans (lien en bas de page) s’est jointe au Collectif Rennais pour les animaux afin de discuter avec les passants du sort réservé aux animaux dits « de compagnie ».
Les rafales de vent qui ont emporté l’ensemble de notre installation à peine le stand monté ne nous ont pas démotivés !
Nous avons persisté et décidé de lutter contre les éléments pour militer sur le thème du jour : le statut accordé aux animaux de compagnie dans notre société actuelle, la lutte contre la maltraitance et les abandons, les ventes d’animaux au détriment des adoptions dans les refuges et auprès des structures de PA, etc.
Les pancartes signalant le stand aux abords de la place et les affiches contre la maltraitance qui illustraient notre table d’information incitaient les passants à venir nous voir.
Tandis que Le Collectif Rennais Pour les Animaux alertait sur le manque de considération accordée aux animaux dits domestiques et la nécessité du changement de son statut de « bien meuble » à « être sensible » dans la loi française, les membres de l’association de protection animale « Les Pt’its Korrigans » (ADPK) sensibilisaient sur l’importance de l’identification et de la stérilisation. Et vice et versa.
Des tracts étaient à la disposition du public, ainsi que les incontournables pétitions (une trentaine de signatures pour chacune des 3). Les autocollants généreusement offerts par 30 millions d’amis ont activé à leur tour la générosité de quelques donateurs.
Les P’tits Korrigans ont également profité de cet évènement pour proposer à l’adoption leurs protégés au moyen de fiches présentant chaque candidat.
Un atelier récréatif était dédié aux enfants. En échange d’un dessin sur le thème « mon animal favori dans son environnement naturel », œuvre ensuite exposée sur la place de la Mairie, ils repartaient avec leur « kit pour des vacances pas bêtes » offert par 30 millions d’amis. Le contenu de ce kit vise à lutter contre la problématique des abandons au moment des grandes vacances, au chiffre de 60 000 sur les 120 000 annuels, oui la France détient ce triste record 🙁
Globalement, le stand a attiré les gens, puisque tout le monde – ou presque – se sent concerné par le sort des animaux « de compagnie ». Ce terme est tout autant ancré dans notre langage qu’il est difficile de faire évoluer les mentalités : si les personnes s’accordent à dire qu’il faut bien traiter les animaux, ils ne restent souvent « que » des animaux.
Comme cette charmante dame pleine de compassion pour les bêtes et écœurée de voir tant d’irrespect, bien qu’arborant une veste en peau de cochon ?
Un producteur laitier est venu échanger avec nous. Il avait été interpelé par ailleurs par une affiche contre le lait et souhaitait en discuter. Conscient des dérives actuelles de l’élevage, même en ferme de type traditionnel, il a reconnu que la vache est l’animal le plus stressé qu’il connaisse – de par ce qui lui est infligé – et que les traitements infligés sont cruels dans bien des aspects ( « écornage », retrait des petits etc). Néanmoins, ce n’est pas grave à ses yeux (car « ce n’est qu’un animal » ?). Il déclarait en revanche ne pas manger de cheval, ayant tissé des liens différents avec cette espèce. L’ayant mis face à son paradoxe, la discussion fera peut-être son cheminement, qui sait…
Le sujet du stand a remporté l’adhésion, on aime à parler de son compagnon animal). L’appui sur des choses concrètes (comme la liste des fabricants de « pets food » qui effectuent des tests sur les animaux, par ex.) n’a peut être pas permis de pousser suffisamment la réflexion jusqu’à la remise en cause de la notion de « compagnie », qui définit l’animal par la fonction qu’il remplit pour l’humain qui le possède.
A votre bon cœur ! Les P’tits Korrigans manquent cruellement de familles d’accueil pour des chats (et quelques chiens), svp contactez- les via : http://ptits-korrigans.forums-actifs.net/
photos du stand et des dessins des petits (et moins petits ^^) :
pour afficher les photos en taille originale, il faut cliquer sur une photo, puis faire défiler avec les flèches sous la photo
pour aller plus loin :
la stérilisation : http://www.boulesdefourrure.fr/index.php?post/2012/06/04/St%C3%A9riliser-sa-chienne-ou-sa-chatte
l’identification : http://wamiz.com/chats/conseil/a-partir-du-1er-janvier-2012-l-identification-du-chat-devient-obligatoire-2018.html
des pétitions proposées sur le stand :
justice pour les animaux : http://justice-pour-les-animaux.org/
reconnaissance des droits fondamentaux des animaux : http://www.droitsdesanimaux.net/pression/petitions/reconnaissance_droits.php
La seconde semaine mondiale pour l’abolition de la viande 2012 a eu lieu du 21 au 27 mai . Une nouvelle occasion de discuter autour d’un thème polémique, et de rappeler que la viande n’est pas une nécessité, mais que la souffrance qu’elle implique en est une.
Plus d’information sur le mouvement des SMAV : http://www.meat-abolition.org/fr/smav
et sur la revendication d’abolition de la viande : http://www.meat-abolition.org/fr/presentation
Des militants du CRPA étaient présents samedi 19 mai, sur la place publique, à République, pour ouvrir le débat sur l’abolition de la viande. Une table d’information (tracts, brochures, pétitions, vidéos) a été organisé pour permettre aux citoyens de se questionner sur notre rapport aux animaux et de discuter à propos de la revendication d’abolir la viande.
Par ailleurs, une militante a clamé un texte exprimant la revendication et les arguments en faveur de l’abolition de la viande.
Cette action s’inscrivait dans le cadre des semaines mondiales pour l’abolition de la viande (SMAV) qui visent à promouvoir un débat public sur la question animale, et à défendre par le biais d’actions diverses l’idée qu’il est nécessaire et possible dès aujourd’hui d’abolir l’exploitation animale pour l’alimentation : élevage, chasse, pêche.
(dernière mise à jour le 21 avril)
Nous relayons sur Rennes la campagne L214 contre les oeufs de batterie, avec pour cible Monoprix.
informations sur la campagne : http://www.l214.com/monoprix
Nos actions :
– 12 novembre 2011 : 276 cartes signées
– 26 novembre 2011 : 189 cartes signées
– 7 janvier 2012 : 286 cartes signées
9 participants, des panneaux levés, des textes clamés, de l’argumentaire, des stylos tendus et hop, 286 signatures 🙂
– 10 février 2012 : 116 cartes signées
– 21 avril 2012 : 55 cartes signées
Cinq militantEs se sont réuniEs sur la Dalle du Colombier à Rennes afin de faire signer aux passantEs des cartes demandant à l’enseigne Monoprix de retirer les oeufs de batterie de leurs rayons.
Le temps n’a pas joué en notre faveur, les averses se succédant trop régulièrement pour permettre d’interpeller les gens. 55 signatures ont ainsi été modestement glanées.
Le 24 mars, dans le cadre de la campagne Air souffrance, nous nous sommes associés à Animal Destiny pour dénoncer la compagnie Air France qui transporte des animaux destinés à finir en cobayes de laboratoire.
En savoir plus sur la campagne Air Souffrance : http://www.airsouffrance.fr/
Compte rendu animal destiny :
« Air France est l’une des seules compagnies aériennes qui transporte encore des animaux destinés aux laboratoires de vivisection, elle est aussi la seule compagnie a transporter des primates de l’Ile-Maurice avec seulement 20% de survivants, de la capture jusqu’à l’arrivé au centre de vivisection. « Animal Destiny » et le « Collectif Rennais pour les Animaux » se sont rassemblés ce Samedi 24 Mars devant l’agence d’Air France à Rennes de 10h à 13h afin de leur demander de stopper ces transports d’animaux, 13 militants ont informés les passants et clients d’Air France sur la complicité de cette compagnie qui envoie des animaux à une torture et une mort certaine. 500 tracts ont été distribués en 2h30 et 86 signatures ont été recueillis lors de cette manifestation. Notre « hôtesse de l’air » a clamée des textes au mégaphone afin d’informer le public sur la cruauté d’Air France qui se fait de l’argent sur le dos des animaux torturés.
Des affiches et des panneaux photos étaient montrés pour informer les passants sur la vivisection.
La manifestation statique s’est muée en marche de rue, étape Dalle du Colombier, et s’est terminée à République afin d’informer le maximum de personnes. »
article animavie : http://animavie.org/Leurs-actualites/a-rennes-ils-appelaient-air-france-a-cesser-de-cautionner-lexperimentation-animale.html
vidéos : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JXaHmfkxx-M
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vUjjb1YYTFw
Le 21 mars, Yves Bonnardel est intervenu à l’université de Rennes II pour une conférence intitulée La question animale : une question politique cruciale.
Plus de 50 personnes étaient rassemblées dans l’amphithéâtre pour écouter et parler ensemble de la Question animale. Yves Bonnardel a raconté comment celle ci émergea comme sujet de société ( du moins dans les pays Anglo saxons ) au milieu des années 70 lors de la sortie du livre « Animal Liberation » de Peter Singer, pierre angulaire du mouvement antispéciste en tant qu’ouvrage de philosophie morale.Il apparaît que le spécisme fonctionne selon les mêmes mécanismes que le racisme ou le sexisme. Le conférencier a insisté sur la nécessité éthique de considérer l’animal comme ayant des intérêts égaux aux nôtres. La dichotomie Humain / Animal a été remise en question. Il n’y a pas d’un côté les Humains, êtres de raison dotés de l’esprit et de l’autre les animaux, être biologiquement conditionnés par leur instinct, appartenant au domaine de la Nature en tant qu’incarnations de celle-ci et non en tant qu’individus. Le débat succédant à l’intervention a donné lieu à des échanges fructueux. Il a été notamment question du statut à donner aux plantes ( une plante a manifestement moins d’intérêt à vivre qu’un animal, théorie du « moindre mal » entre choisir qui manger ), du caractère insidieusement spéciste de l’humain ( « anthropocentrisme larvé ? » ) avec l’exemple bien connu de la maison en flammes où la personne devrait choisir entre sauver un chat ou un bébé. ( Caractère émotionnel à prendre en compte qui ne remet pas en cause l’antispécisme en tant qu’éthique morale ). Un intervenant a tenu à souligner la nature originale de l’Humain du fait de sa capacité à maîtriser le langage, il a été répondu que certains animaux ont également leur langage propre qui diffère d’une région à l’autre ( Culture animale ). Il a été fait mention de la promotion du véganisme comme vecteur militant . Yves a volontairement voulu l’occulter dans son intervention, la question du spécisme dépassant le simple cadre de la nourriture dont il était principalement fait allusion. Le buffet a ensuite clôturé la conférence.
La vidéo de la conférence bientôt disponible.
La version audio est accessible en écoute et téléchargement ici : http://archive.org/details/ConferenceLaQuestionAnimaleUneQuestionPolitiqueCruciale-YvesBonnardel