La première semaine mondiale pour l’abolition de la viande 2012 a eu lieu du 23 au 30 janvier. Une occasion de discuter autour d’un thème polémique, et de rappeler que la viande n’est pas une nécessité, mais que la souffrance qu’elle implique en est une.
Plus d’information sur le mouvement des SMAV : http://www.meat-abolition.org/fr/smav
et sur la revendication d’abolition de la viande : http://www.meat-abolition.org/fr/presentation
35 animaux tués chaque seconde en France
1700 animaux tués chaque seconde dans le Monde
2080 animaux tués chaque minute en France
105 000 animaux tués chaque minute dans le Monde
3 millions d’animaux tués chaque jour en France
150 700 000 animaux tués chaque jour dans le Monde
1 095 270 900 animaux tués chaque année en France
60 milliards d’animaux tués chaque année dans le Monde
3 stands s’étaient réunis à l’occasion de la SMAV 2012 :
celui du Collectif Rennais Pour les Animaux, ceux de DDA (Droit des Animaux) et NEA (Non à l’Exploitation Animale), venus de Nantes.
Les conditions n’étaient pas forcément des plus favorables :
• La place Rallier du Baty, proche du marché des Lices, étaient insuffisamment fréquentée au regard de ce qui avait été constaté auparavant. La prochaine fois, nous choisirons plutôt République, passage certainement plus indiqué pour des actions de ce type.
• En outre, le temps pluvieux n’a pas incité les gens à sortir le matin.
• Le sujet abolitionniste de la viande emporte moins d’adhésion spontanée de la part du tout public qu’un stand anti-fourrure, par exemple.
Pour autant, les personnes venues discuter sur le stand ont été attentives à la logique imparable des arguments suivants, figurants sur les tracts SMAV :
« • parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l’on mange,
• parce que nombre d’entre eux souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort,
• parce que la consommation de viande n’est pas une nécessité,
• parce que les êtres sensibles ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité,
l’élevage, la pêche et la chasse doivent être abolis. »
De là à changer les habitudes, c’est une autre histoire 🙂
Mais au moins, une sensibilisation a été entreprise et c’est une première étape vers la réflexion et la remise en cause des habitudes.
Au minimum, tous s’accordent à reconnaître la cruauté des élevages intensifs. A se demander pourquoi ils existent encore !, le lien entre leur conscience de cela et leurs actes de consommation qui cautionnent ce système ne doit pas être fait.
Sur les stands :
• diffusons de vidéos abattoirs
• tracts SMAV et « pourquoi refuser de manger des… »
• affiches demandant l’abolition de la viande
• pancartes anti-spécistes
• panneaux recensant la somme d’animaux tués en France et dans le Monde… (voir chiffres ci-dessous)
• pétitions : végétarisme cantine scolaire, droit des animaux, fois gras.
• alternatives végétales (saucisse tofu fumé, pâté curry/oignons, pâté champignon, tartinable patate douce/noix de cajou) et boissons.
Un happening a été effectué Place Saint-Michel, endroit idéal pour bénéficier de la foule du marché.
Une première rangé de 3 personnes assises au sol tels les singes de la sagesse (je n’entends rien, je ne vois rien, je ne dis rien), devant 5 militants portant tee-shirt colorés «abolition de la viande » et masques d’animaux (cochon, vache, coq, mouton, lapin), entourés de 2 bouchers à couteau.
Les images chocs des grands panneaux situés à l’arrière et portés haut par 5 participants ont également bien fait réagir le public.
Un clameur a lu durant la durée de l’action un texte revendicatif d’abolition de la viande (contenu du site internet et tracts SMAV).
La combinaison visuelle et auditive a interpellé voir arrêté de nombreux passants.
Une dame nous a même applaudi, cela fait toujours du bien un soutien appuyé.
Notre évènement a moins plu à quelques vendeurs de fleurs de la place St Michel qui nous ont « gentiment » invectivés (flower power, peace and love ?) mais la cause animale est suffisamment importante pour justifier de gêner indirectement (ce qui reste à prouver d’ailleurs) 20 mn de transactions commerciales…
2 ou 3 remarques furieusement intelligentes du genre « C’est bon le pâté ! » et « Vive le steak» ont été lâchées par des individus se dépêchant de passer sur le côté 😉
Chacun réagit comme il peut à ce qui est dérangeant.
Des chansons spécialement élaborées pour l’occasion ont été brillamment (si si, presque !) interprétées devant leur stand par une partie du Collectif Rennais.
Sur l’air de « Padam » d’Edith et de « Quand on a que l’amour » de Jacques
Paroles libres de droit d’auteur, à adopter pour une manifestation réussie (ah ah ah)
Au fur et à mesure des actions sur le terrain et des échanges avec les gens, on s’aperçoit qu’il y a une vraie attente de militants potentiels à rejoindre une structure existante locale. Quelques contacts supplémentaires donc sur cette journée. La publicité du Collectif Rennais en tant que tel, en plus des manifestations, est certainement à renforcer.
Malgré nos communiqués envers les médias presse, TV et radio, pas de représentant cette fois-ci pour nous interviewer. La dénonciation des conditions d’élevage et d’abattage dans une région fortement productrice de viande serait-elle un frein à la venue des journalistes ?…