Le 21 mars, Yves Bonnardel est intervenu à l’université de Rennes II pour une conférence intitulée La question animale : une question politique cruciale. 

Plus de 50 personnes étaient rassemblées dans l’amphithéâtre pour écouter et parler ensemble de la Question animale. Yves Bonnardel a raconté comment celle ci émergea comme sujet de société ( du moins dans les pays Anglo saxons ) au milieu des années 70 lors de la sortie du livre « Animal Liberation » de Peter Singer, pierre angulaire du mouvement antispéciste en tant qu’ouvrage de philosophie morale.Il apparaît que le spécisme fonctionne selon les mêmes mécanismes que le racisme ou le sexisme. Le conférencier a insisté sur la nécessité éthique de considérer l’animal comme ayant des intérêts égaux aux nôtres. La dichotomie Humain / Animal a été remise en question. Il n’y a pas d’un côté les Humains, êtres de raison dotés de l’esprit et de l’autre les animaux, être biologiquement conditionnés par leur instinct, appartenant au domaine de la Nature en tant qu’incarnations de celle-ci et non en tant qu’individus. Le débat succédant à l’intervention a donné lieu à des échanges fructueux. Il a été notamment question du statut à donner aux plantes ( une plante a manifestement moins d’intérêt à vivre qu’un animal, théorie du « moindre mal » entre choisir qui manger ), du caractère insidieusement spéciste de l’humain ( « anthropocentrisme larvé ? » ) avec l’exemple bien connu de la maison en flammes où la personne devrait choisir entre sauver un chat ou un bébé. ( Caractère émotionnel à prendre en compte qui ne remet pas en cause l’antispécisme en tant qu’éthique morale ). Un intervenant a tenu à souligner la nature originale de l’Humain du fait de sa capacité à maîtriser le langage, il a été répondu que certains animaux ont également leur langage propre qui diffère d’une région à l’autre ( Culture animale ). Il a été fait mention de la promotion du véganisme comme vecteur militant . Yves a volontairement voulu l’occulter dans son intervention, la question du spécisme dépassant le simple cadre de la nourriture dont il était principalement fait allusion. Le buffet a ensuite clôturé la conférence.

La vidéo de la conférence bientôt disponible.

La version audio est accessible en écoute et téléchargement ici : http://archive.org/details/ConferenceLaQuestionAnimaleUneQuestionPolitiqueCruciale-YvesBonnardel

David Olivier est intervenu à l’université de Rennes 1, pour donner une conférence titrée Le spécisme sui generis. 

Nous étions un peu moins d’une vingtaine à avoir répondu présent pour la conférence sur le thème du spécisme SUI GENERIS ou spécisme absolu. David Ollivier a décrit durant une heure et demi les mécanismes du spécisme SUI GENERIS et ses implications. A savoir que la nature de l’être humain en tant qu’espèce lui octroie de facto une considération morale et éthique qui dépasse de loin celle dévolue aux animaux non humains. La deuxième forme du spécisme, le spécisme habillé, impose le caractère spécifique de l’humain par le biais des attributs qui lui sont communément attachés comme la rationalité ou le sens de l’abstraction. David Olivier a dénoncé de manière étayée le caractère arbitraire de ces deux formes de discrimination envers les animaux non humains. S’en est suivi une séance de débat qui n’a pas, à proprement parler, traité précisément du sujet de la soirée, mais du rapport entre la décroissance, le bio et l’antispécisme ou la question d’accepter ou non des individus fascisants dans les manifestations pour la cause animale. Un buffet où ont pu se prolonger les discussions en petits groupes a permis de clôturer la conférence d’une manière conviviale.

La vidéo de la conférence bientôt disponible.

La version audio est accessible en écoute et téléchargement ici : http://archive.org/details/ConfrenceLeSpcismeSuiGeneris-DavidOlivier

Mardi 6 mars, à l’occasion de la semaine de l’environnement, l’association étudiante « Ar Vuez »  a proposé un repas bio, local et vegétarien à prix libre.
Le temps du midi, des dizaines de personnes sont venues manger devant le Restaurant Universitaire de Villejean Rennes 2.

Le Collectif Rennais Pour les Animaux s’est associé à cette action, en préparant des plats vegans  : sans produits de l’exploitation animale (chair animale, oeuf, lait, miel…). Un stand d’information avait aussi été installé pour sensibiliser le public sur la situation des autres animaux.

Le 19 février, le cirque Medrano, qui présente des spectacles avec des animaux, passait à Nantes, puis à Rennes le 23.

le cirque Medrano : http://www.code-animal.com/cirques/medrano.htm

compte rendu de l’action de Nantes, avec Droit des Animaux Nantes :

« Nous étions 10 cet après-midi devant Medrano pour sensibiliser le public au sort des animaux dans les cirques.

Nous avons distribué des tracts, montré des photos rappelant l’envers du décor de ces spectacles et rappelé au mégaphone les raisons de boycotter les cirques avec animaux.
Les gens n’étaient pas toujours très réceptifs, mais beaucoup ont convenus que ce n’était pas une vie acceptable pour les animaux. Certains qui sortaient nous ont dit avoir bien vu que les animaux n’y étaient pas heureux.

Nous avons eu la visite de Presse Océan.

Merci aux militants présents, et tout particulièrement aux rennais venu en renfort ! »

 

compte rendu pour l’action de Rennes :

Dix Militants, dont certains ayant revêtu des costumes d’animaux captifs dans les cirques tels que tigre, lion, éléphant, se sont donnés rendez vous sur le site de La Prévalaye à Rennes pour informer les spectateurs du cirque Medrano des conditions de vie des animaux de cirque. Environ 400 tracts ont été distribués de 17h à 20h30, les militants ayant décidé de rester manifester pour deux représentations. Des échanges verbaux rapides effectués pendant le tractage.le public a été également interpellé via mégaphone avec des textes relatant les facteurs préjudiciables aux animaux (méthodes de dressage, conditions de détention, climat inadapté, itinérance, privation de nourriture, isolement, …) et sensibilisé sur le message éducatif d’un spectacle d’animaux soumis. Plusieurs personnes étaient d’accord avec notre message ( dont des clients sortant du cirque ! ), de l’indifférence également vu que nous étions un peu là pour casser l’esprit de fête, mais la vérité a un prix ! Quelques provocations de la part du personnel de Medrano dont des prises de photos relevant plus de l’intimidation que de la réelle menace. Ouest France, France Bleu Armorique et TV Rennes sont notamment venus couvrir la manifestation.

vidéo et article ouest france : http://www.ouest-france.fr/actu/actualite-video_-Action-pour-la-cause-animale-a-l-entree-du-cirque-Medrano-a-Rennes-_40823-2047866——35238-aud_actu.Htm

En soutien à la manifestation nationale demandant l’interdiction de la corrida et son retrait du patrimoine immatériel de la France, nous avons monté un stand pour informer sur la corrida, et encourager les passants à demander son abolition, avec nous.

Nous étions sur la place de la république, de 14h à 18h, avec Pétitions, vidéos et tracts.

130 signatures ont été récoltées pour la fermeture des corridas aux enfants.

52 pour les droits fondamentaux des animaux (droit à la vie, à ne pas être maltraités, à ne plus être propriété de quelqu’un)

site du CRAC : http://www.anticorrida.com/

de l’alliance anti-corrida : http://www.allianceanticorrida.fr/

A l’occasion de la journée sans fourrure, nous avons monté un stand place de la mairie, de 14h à 18h, afin d’informer sur les conditions de production de la fourrure.

plus d’informations sur la journée sans fourrure ici : http://www.journeesansfourrure.com/

Cette fois-ci, pas de pluie ! Le temps clément a permis de tenir le stand jusqu’à l’heure prévue.

Parmi les passants, on constate surtout la présence de bordures de capuches en fourrure , preuve que 80% du marché de la fourrure est destiné aux accessoires, et, malheureusement, encore quelques manteaux en peaux animales.

Chez nous, de la fausse (bottes, gilets, cols…) mise en avant, pour montrer que des alternatives existent.

Les personnes portant des signes extérieurs de cruauté, interpellées avec un peu de provocation il faut l’avouer (« la fourrure est portée par des animaux superbes et des personnes atroces »), n’ont pas réagi et vite passé leur chemin.

En revanche, le signalement d’une pétition sur le stand incitait les passants à venir nous voir -> 100 signatures et parfois une file d’attente pour accéder au stand ! Un bon nombre de badges furent vendus.

Les gâteaux vegan, c’est toujours une bonne idée, les muffins ont eu beaucoup de succès !

Des happenings ont ponctué la journée : lecture par un clameur des informations chocs d’un tract, entouré par d’autres militants arborant les affiches anti-fourrure et scandant le refrain « fourrure torture », action visuelle et auditive qui a arrêté et rendu curieux de nombreux passants.

plus d’informations sur la fourrure: http://www.fourrure-torture.com/

à l’approche des fêtes de noël, l’occasion s’est présentée d’informer les passants sur la réalité du foie gras et sur la nécessité de s’en passer.

le foie gras : toutes les informations ici : http://www.stopgavage.com/

Nous nous sommes installés à partir de 10h, place de la mairie, arborant les affiches anti foie gras et certains autres supports type « collectif rennais pour les animaux » et citations.

Le 17 était le samedi précédent Noël. Malgré tout, peu de passage, certainement du aux mauvaises conditions climatiques, dont nous avons pâti côté matériel.  Le froid et la pluie ont eu raison de notre motivation, nous avons remballé à 16h45.

C’est de toute façon utile d’être présent pour relayer un message même si peu d’échanges possibles dans ces conditions. Les personnes qui se sont arrêtées malgré tout semblaient être plus motivées pour s’informer et dialoguer.
Cette pratique que chacun reconnait en définitive comme barbare permettait d’amener sur la question de l’exploitation animale au sens plus large.
Un ancien boucher actuellement sans emploi, ayant travaillé dans les abattoirs et donc bien au courant de la maltraitance animale dans la chaîne élevage, a signé nos pétitions.
Une fille de la région du Périgord est venue argumenter de la nécessité du gavage traditionnel et de son bien-fondé, pas si douloureux que cela selon elle pour les animaux ; elle est repartie après avoir reconnu la souffrance engendrée par cette pratique et avouant que l’on pouvait s’en passer.
Discussion avec une fille végétarienne pendant 16 ans ayant repris une consommation de produits carnés sous prétexte d’une pratique sportive. Romain, notre spécialiste activités physiques, a pu répondre sur l’adéquation possible entre végétalisme et endurance.

Un contact avec un anti-spéciste et deux personnes potentiellement militantes.

une alternative végétale (parmi d’autres) : http://www.fauxgras.be/